Colonel Maurice SCHMITT
Maurice Schmitt entre à Saint-Cyr à l'âge de dix-huit ans avec la promotion général Frère (1948-1950).
Artilleur colonial au début de sa carrière, il sert dans cette arme au Tonkin dans les rangs du 3/4' RAC.
Il se porte volontaire pour sauter le 30 avril 1954 sur le camp retranché de Diên Biên Phu où il effectue son premier saut.
Fait prisonnier, il est libéré en septembre.
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à vingt-cinq ans.
En Algérie il est chez Bigeard, au 3e RPC, adjoint puis commandant la CA. Il est officier de la Légion d'honneur à 29 ans. De retour en France, il est instructeur combat à l'ETAP,
puis rejoint le BOl du 3' RPIMa à Carcassonne.
Il est chef d'état major du général COMSUP des Antilles avant de commander le 8' RPIMa (1975-1977).
Auditeur au CHEM-IHEDN (1977-1978), il est chef d'état-major de la 1er armée à Strasbourg (1978-1981) avant de commander la 11e DP - 44' DMT à Toulouse (1981-1983).
Nommé Major Général de l'Armée de Terre (1983) puis Chef d'Etat-Major de l'Armée de terre (1985), il est appelé aux plus hautes fonctions, celles de Chef d'Etat-Major des Armées (1988), fonction qu'il assume au-delà de la limite d'âge pour conduire de bout en bout et avec succès les opérations de la guerre du Golfe (1991).
Le Général d'Armée Maurice Schmitt est élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d'Honneur en 1990 et devient Gouverneur des Invalides (1991-1996).
Il est retiré à Marseille.