InvitéInvité | Sujet: Georges Robin - " Commandant rebelle " Jeu 19 Aoû - 12:35 | |
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Dernière édition par Patrick le belge le Lun 6 Sep - 8:36, édité 1 fois |
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ParaTDMAdmin Messages : 616 Date d'inscription : 09/04/2010 Age : 53 Localisation : Haillicourt - Pas de Calais
| Sujet: Re: Georges Robin - " Commandant rebelle " Jeu 19 Aoû - 15:48 | |
| Bonjour Patrick,
C'est un livre plutôt récent je pense (1998). Je ne connaissais pas ce "Commandant Rebelle". Je voudrais bien découvrir son histoire qui doit, je suis sûr, être riche d'informations.
Ma liste (de livres que je dois trouver) s'agrandie de jour en jour avec toi (c'est très bien).
Paramicalement Colo bien à toi Nicolas |
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LEGIO66Membres Messages : 83 Date d'inscription : 12/07/2010 Age : 83 Localisation : Pyrénées Orientales
| Sujet: Re: Georges Robin - " Commandant rebelle " Ven 20 Aoû - 16:12 | |
| - ParaTDM a écrit:
- Bonjour Patrick,
C'est un livre plutôt récent je pense (1998). Je ne connaissais pas ce "Commandant Rebelle". Je voudrais bien découvrir son histoire qui doit, je suis sûr, être riche d'informations. Ma liste (de livres que je dois trouver) s'agrandie de jour en jour avec toi (c'est très bien). Paramicalement Colo bien à toi Nicolas Bonjour Nicolas. Ne connaissant pas le Cdt Robin,je t'adresse un court condensé de sa vie.Paramicalement à toi. Le commandant Robin, guerrier de légende« J'avais à défendre ma terre natale où reposent ceux qui m'ont élevé dans le respect et l'amour de la patrie. » Ainsi Georges Robin (né en 1921 à Alger) expliquait dans son livre Commandant Rebelle (Lattès 1998) pourquoi il avait participé au putsch d'avril 1961. Notamment dans sa préparation à partir de son PC d'Alger, la villa Poirson, au côté de son ami Hélie de Saint-Marc - d'où, le 21 juin suivant, sa condamnation à cinq ans de détention criminelle par le Haut Tribunal Militaire. A l'annonce du verdict, il décrocha sa Légion d'honneur. Guerrier de légende, il s'était battu en France en 1944, en Indochine, à Suez, en Algérie où il avait été nommé à la tête du Groupement des Commandos Parachutistes de Réserve générale (GCPRG) qui s'illustrèrent notamment lors des opérations Challe. Encadrés pat des officiers d'active, ces commandos étaient composés d'appelés et pour un tiers de har kis. Informés du putsch, ils suivirent leur patron sans le trahir. Georges Robin emprisonné à Tulle en sortit en juillet 1965. Père de huit enfants, il évoquait pudiquement dans son livre ce que vécurent « ces familles punies ». Entouré des siens, il est décédé le 12 juillet au Thor (Vaucluse) où il habitait. Après une cérémonie religieuse protestante, il a été inhumé en présence de délégations de l'Adimad, de l'Acuf, de l'UNP, d'anciens légionnaires car il avait aussi servi dans la Légion. Le ler REC d'Orange, paraît-il en déplacement à Lyon pour le 14-Juillet, avait envoyé un capitaine. Robin méritait les Invalides ! Qu'importe, dans nos mémoires, il tient sa véritable place... J.-P. A dans RIVAROL il avait obtenu le prix VERITAS 1999 pour son remarquable ouvrage Commandant Rebelle. Il est décédé le 12 juillet 2007, à son domicile du Thor, dans le Vaucluse. Ce Pied-Noir, père de huit enfants, guerrier prodigieux, le Cdt Robin s’était battu en France en 44, puis en Indochine, puis, enfin, en Algérie où il commandait le Groupement de Commandos Parachutistes de Réserve Générale (GCP/RG). C’était lui, le célèbre Totem Soleil. Face à la trahison politique de dg Charles, Georges Robin choisit, avec l’insoumission, les voies de l’Honneur préservé. Il fut jugé et condamné à 6 ans de réclusion criminelle par un haut tribunal militaire aux ordres pour avoir, comme il disait si bien : « choisi l’insoumission pour devoir ». Le Cdt Robin déclara au tribunal, pour en terminer : « Lorsque demain, privé de mes droits de citoyen, déchu du corps des officiers de France, je me présenterai devant mes enfants, je pourrai au nom de ceux qui depuis 15 ans ont offert leur vie pour que soit tenue et respectée la parole de la France, leur léguer, à défaut de sécurité matérielle, l’héritage d’un Honneur sans compromission ». Le Cdt Georges Robin a été inhumé en présence du Docteur Alain Vian, Délégué de l’ADIMAD, de l’ACUF, de l’UNP, d’anciens légionnaires car il avait aussi servi dans le Légion. Le 1er REC d’Orange, paraît-il en déplacement à Lyon pour le 14 juillet, avait envoyé un capitaine... Robin méritait les Invalides ! Qu’importe, dans nos mémoires, il tient sa véritable place |
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