La compagnie, c'est avant toute chose trois sections de combat composées d'un groupe de commandement, d'un groupe Eryx et de trois groupes d'infanterie aéroportée.
Le groupe Eryx est constitué d'un chef de groupe, d'un chef d'engin (VAB) et de 2 binômes tireur/chargeur assurant le service d'un poste de tir.
Le groupe de combat est principalement articulé autour de 2 trinômes prenant respectivement en compte les distances de 300m et 600m ; ils sont orientés antichar et antipersonnel.
Au niveau de la Cie, l'action des trois sections de combat est complétée par une section rassemblant les appuis de l'unité élémentaire.
Le groupe Milan n'appelle aucune remarque particulière.
Le canon automatique de 20mm peut être tracté ou monté dans la caisse d'une camionnette tactique de la classe du VLRA.
Les canons de 20mm, PGM et FRF-2 dotant le groupe d'appui antipersonnel, se complètent notamment dans le cadre d'une tactique anti-sniping telle que celle imaginée dans les ruines de Sarajevo.
L'appui feu lourd des Cies est exclusivement fourni par les tubes de la Cie d'Eclairage et d'Appui (CEA).
Bien que toutes susceptibles de remplir les mêmes missions et dotées des mêmes armements, les Cies de combat ne sont pas strictement semblables.
En effet, il appartient à chaque Cdt d'unité d'imprimer sa patte dans le commandement qu'il exerce.
La 4° Cie comprend une cellule renseignement au sein de la section de commandement.
Celle-ci a notamment servi au sein des équipes CRAP (actuellement GCP). Composée de 3 spécialiste, elle est commandée par un sous-officer. Capitalisant sur l'expérience de son chef, la cellule a ainsi développé certains savoirs faire relatifs à l'acquisition du renseignement de contact. Les 3 hommes ont été amenés a exercer leurs talents lors de l'opération Antilope en octobre 1997. Elle avait pour mission de rechercher le renseignement dans la zone frontalière entre le Gabon et le Congo. A la cellule spécialisée avaient été attribuées les missions les plus pointues et, de ce fait, elle collabora avec des équipes du Commandement des Opérations Spéciales.
La 1° Cie, quant à elle, est l'unité des "fantômes" et un ectoplasme orne du reste son insigne.
Ceci est le survivance d'une spécialisation amorcée au cours de la précédente décennie : chaque Cie avait pris en compte un domaine d'expertise précis.
La 1° Cie était alors plus particulièrement entraînée au combat nocturne.
Pour donner leur pleine mesure, les 4 Cies de Combat ont cependant besoin d'hommes bien formés et convenablement appuyés.
Ce sont là les missions respectives de la 11° Cie et de la CEA.